Les pourparlers ont échoué dans les secteurs IC-I. Résultat? Direction arbitrage.
À minuit, le 30 octobre dernier, aucune entente n’était conclue à la table des secteurs IC-I. L’ACQ maintenait systématiquement ses demandes exagérées :
- Un plus grand nombre d’heures supplémentaires à taux et demi;
- L’élargissement de la plage horaire (5 h à 20 h) et l’augmentation du nombre quotidien d’heures travaillées (10 h), et ce, selon un horaire quotidien variable à l’intérieur d’une même semaine, laquelle inclut la reprise obligatoire des heures à taux simple le samedi en cas d’intempéries (applicable à la règle générale);
- Une mobilité de la main-d’oeuvre totale dans tous les métiers;
- L’abolition de la notion industriel lourd.
Ainsi, le processus d’arbitrage prévu par la loi spéciale 142 s’amorcera dans les prochains jours. Le médiateur transmettra son rapport à la ministre du Travail qui, elle, décidera des sujets à soumettre à l’arbitre. Celui-ci aura jusqu’au 30 avril 2018 pour rendre sa décision.
L’Alliance syndicale ne baisse pas les bras et travaille actuellement à persuader la ministre de ne pas retenir les demandes de l’ACQ, lesquelles auraient assurément un impact négatif majeur sur le bien-être des travailleurs et des travailleuses, et de leur famille.
L’Alliance syndicale a d’ailleurs rencontré plusieurs députés à cet effet afin que ceux-ci interviennent auprès de la ministre.
Ce dossier est à suivre de près dans les prochains jours : restez branché sur nos différentes plateformes.
Lire notre billet sur les assemblées syndicales à venir prochainement